Nouvelles formes d’agriculture Une enquête nationale, jusqu’en juin

Pour répondre à ces questions et mieux cerner ce mouvement, l’AFAUP, Association française d’agriculture urbaine professionnelle, mène une vaste enquête — ouverte jusqu’en juin 2019 — sur www.afaup.org/home/enquete-juridique.

Il s’agit de mieux quantifier les initiatives, afin de les faire (re) connaître auprès des services de l’État, des assureurs, des urbanistes, de l’Europe… Les résultats sont attendus pour l’automne 2019.

AFAUP : une charte des bonnes pratiques

La jeune association AFAUP souhaite représenter et, si possible, fédérer les structures professionnelles et les initiatives en matière d’agriculture urbaine en France. Ou l’essentiel.

Certains adhérents commencent à répondre, en commun, à certains projets.

« Nous avons rédigé une charte des bonnes pratiques pour l’agriculture urbaine adressée aux propriétaires des sites, explique Anne-Cécile Daniel, co-fondatrice et coordinatrice de l’AFAUP, qui poursuit : « nous effectuons un travail de veille, en guettant notamment les appels à projets.

Des fiches juridiques sur les baux possibles en agriculture seront bientôt disponibles.

Nous soutenons des événements, l’innovation et la multiplicité des initiatives de nos porteurs de projets concernant la ville de demain. Cela va des dimensions sociales jusqu’aux technologies, comme l’aquaponie. Nous apportons une dimension sociale forte à nos actions, autour de l’écologie, d’une alimentation plus sûre, d’un environnement plus sain. Et nous veillons particulièrement à la transmission des savoirs ».

Pour en savoir plus : Interview d’Anne-Cécile Daniel à venir dans le Lien horticole n° 1084 d’avril 2019.